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SLC : La clé d'un produit réussi

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Au programme du jour : framework de développement produit SLC, et plateforme OBL

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Romain Maltrud
nov. 08, 2024
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SLC : La clé d'un produit réussi
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Hello jeune prodige, nous sommes maintenant 1567 à lire cette newsletter. Aujourd'hui il sera question de développement de produits avec le framework SLC et de la plateforme OBL. Je vous recommande “Kind of man” pour vous accompagner dans cette lecture de 04:13 minutes ☕

Amitiés,

Romain

PS : Les (nombreuses) raisons de l’absence de NL des derniers mois sont dans les coulisses ci-dessous (ce sont de bonnes nouvelles).


Les premières touches du clavier s’enfoncent toujours avec hésitation, pressées par des doigts ankylosés par le doute et la paresse. Les phrases pleines de mots vides s’enchaînent. Distrait par mille et un appels extérieurs, l’esprit peine à se concentrer sur le texte. Difficile de dire combien de temps dure ce va et vient entre progression et digression, entre écriture et fuite, entre éternité et instant. Mais heureusement ce moment arrive, presque toujours. Sans que l’on s’en soit rendu compte, on est emporté par l’indicible extase de la création. Dans cette transe éphémère plus rien d’autre ne compte que l’histoire qui prend vie.

Puis ce moment disparaît. S’enfuit comme il est venu, sans ombre et sans bruit. Le retour au réel vous ramène les pieds sur terre en les tirant d’un coup sec. La tête engourdie comme quand un acouphène cesse subitement, brutale comme la redescente d’un camé. L’écriture est une drogue en ce qu’elle provoque de rêveries, d’illusions et d’évasions. A la différence près que ce que la drogue détruit, l’écriture le construit. Elle permet de tout créer, à partir de rien. Le chemin s’inverse et le cœur et l’orgueil, se ragaillardissent de cette création nouvelle qui existe. Voilà la différence. Sacrée différence, nous en conviendront, pour faire passer la pilule de la redescente.

Lorsque je sors de ces instants volatiles, je ne relis jamais mes textes. Je sais d’expérience que je les trouve toujours mauvais. Les relire me donnerait une bonne excuse de ne jamais les publier. Donc, je ne les lis plus. L’envie de publier l’emporte, pour l’instant. Ce n’est qu’après quelques mois, voire plusieurs années, qu’en en relisant certains au détour d’un hasard, ou d’un trip mégalo, il m’est arrivé de me surprendre :

— Merde alors ! C’est moi qui ai écrit ça ?!

Les reflets orangés des deux old fashioned que le serveur venait de poser sur la table se détachaient de la nuit sur la vitre devant nous. En superposition sur la ville, leurs ondulations donnaient l’impression d’une danse synchronisée suspendue au dessus du tower bridge. Leurs mouvements glissaient d’une tour à l’autre, voguaient d’un opposé à l’autre, évitant passants et obstacles avec aisance, panache et volupté. Vue d’ici, l’allégorie sur nos vies paraissait évidente. Ou peut-être était ce l’ivresse. L’un dans l’autre, il n’y avait pas meilleur endroit pour refaire le monde. Et puisqu’il faut savoir d’où on vient pour savoir où l’on va, Olivier et moi nous rappelions nos vies passées pour mieux penser l’avenir. En plein cœur de la city, nous évoquions notre désert oisien natif, tradition oblige.

— Ah frérot ! Quand on vient d’en bas comme nous, même en mâchouillant une bonne poignée de feuille de coca, l’ascension de l’indigence vers l’aisance peut te filer le soroche !

— De ouf ! Y en a qui partent de zéro, nous on est partis de moins dix !

— Et maintenant, invité dans de grands médias… laisse les jaloux maigrir, seulement !

Nous trinquions à ça, tiens ! A l’ascension, aux mains tendues et aux mystères de l’existence qui nous permirent, à nous et pas à d’autres, de changer de paysage.

— De tous tes projets, lequel te rend le plus fier ?

— Ma newsletter, sans hésiter. J’entre parfois dans une sorte de transe créative quand je l’écris. Donc même si ça ne paie pas, ça me fait du bien. Et puis je suis fier quand je vois que ça plaît, que des gens me lisent et qu’ils me répondent. Déjà 1200 abonnés, tu te rends compte ?

— Pourquoi tu n’essaies pas d’en vivre ?

— Bah, je ne sais pas trop. J’ai lancé ce projet par passion, j’ai envie que ça le reste et ça m’ennuie de mettre une barrière pécuniaire. Et puis franchement, je doute que les gens paient pour lire mes histoires…

— Peut-être pas pour les histoires, mais peut être pour un complément exclusif, un genre de SLC.

— Un quoi ?!

Olivier est un UX designer talentueux qui s’est fait une place à Londres, où les plus belles entreprises s’arrachent son génie créatif. J'ai parfois du mal à saisir tous les acronymes qu'il utilise, mais il est toujours assez pédagogue pour me les expliquer.


Simple, Lovable and Complete product

Vous avez sûrement déjà entendu parler de Minimum Viable Product (MVP), ce concept de développement qui propose de tester une opportunité de marché rapidement en proposant un produit simplifié à l’extrême autour d’une fonctionnalité phare : celle qui rempli la promesse du produit à elle seule.

Le MVP propose de mettre de côté tous les aspects qui ne sont pas directement liés à la fonctionnalité de base du produit ou du service. On se passe alors de design, d’interface et parfois même des fondations structurelles nécessaires au bon développement du produit (en créant de la dette technique).

Quelques exemples de MVP :

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